
Plonger dans ses racines avec Kava’Ava Tahiti
08/10/2025Aki Aki : un parfum nippon flotte sur Tahiti
Derrière Aki Aki, le nouveau spot de street food japonaise à Tahiti, se cache Lorick Albonico, 29 ans, un jeune entrepreneur d’origine italienne et chinoise, passionné de cuisine et de voyages. Et dans son snack, entre lanternes nippones et bouillons mijotés, on s’y croirait !
Né à Tahiti et élevé par sa mère prof d’anglais et sa grande sœur, Lorick a grandi entre curiosité et ouverture sur le monde. Après un BTS en commerce international à Papeete, il débute dans la restauration japonaise à Bordeaux, d’abord à la plonge, puis en cuisine, avant de devenir manager à seulement 22 ans. À Toulouse, c’est en directeur d’établissement qu’il gère une équipe de 15 personnes, participant activement à l’ouverture, à la création de la carte et à la gestion du restaurant, une expérience marquante, humaine et familiale.
Le Covid bouleverse tout, mais Lorick et son équipe s’adaptent rapidement, lancent un service de livraison et voient leur chiffre d’affaires exploser. Cette période est aussi celle où il entame une réflexion autour de son propre business. De retour à Tahiti à 27 ans, il prend le poste de directeur du Jasmin, un restaurant chinois réputé, tout en travaillant sur son projet personnel. Il part au Japon, et c’est alors une autre aventure qui commence.
100 % maison, 100 % inspiration
Mai 2025, le rêve devient réalité : Aki Aki voit le jour. Le nom, qui signifie « repu, rassasié » en japonais, et le logo en forme de lanterne, illustrent parfaitement l’ambition de Lorick : éclairer Tahiti avec une street food asiatique rapide, gourmande et entièrement maison. Chaque plat est soigneusement pensé, des pains bao aux ramens, en passant par le katsu, les takoyaki, les donburi et les onigiri. Les bouillons mijotent entre 7 et 8 heures, les sauces et mayonnaise sont faites maison, et les produits locaux privilégiés : légumes, nouilles, desserts… ces derniers conçus avec un artisan pâtissier de Paea : Le Passionné.
Pour Lorick, la cuisine est aussi un moyen d’ouvrir ses horizons. Sa curiosité culturelle et gustative l’amène à puiser ses inspirations dans la gastronomie japonaise et asiatique, tout en s’adaptant aux ressources locales. « Il faut savoir s’ouvrir au monde et adapter ses idées à l’environnement qui nous entoure », confie-t-il. C’est cet équilibre entre authenticité et adaptation qui fait toute la singularité d’Aki Aki. Il prévoit d’ailleurs de retourner régulièrement au Japon pour nourrir sa créativité et continuer à surprendre sa clientèle.
Aki Aki, c’est aussi l’esprit de partage et de créativité. Lorick envisage de lancer des plats éphémères en édition limitée, renouvelés chaque mois, pour étonner et régaler les habitués. Guettez la carte ! Les prochaines créations pourraient être un Katsu Don, un TanTamen (ramen plus épicé) et des takoyaki au punu pua‘atoro et ‘uru. On en salive déjà…
Une aventure humaine avant tout
Le logo, conçu avec une artiste polynésienne, reprend la forme de la lanterne, clin d’œil à l’ambiance cosy de Tokyo, au mont Fuji et aux lettres A-K-I.
Avec une trentaine de couverts par service et une équipe passionnée, Aki Aki n’est pas seulement un restaurant : c’est une véritable aventure humaine, une histoire de complicité et de famille. Pour Lorick, sa philosophie est simple : travailler dur, croire en ses idées et partager la joie de cuisiner avec les autres.
Une petite envie aux saveurs du Japon ? Haere mai !
Infos pratiques
- Où ? À Titioro, derrière le magasin Juliette